Description du projet

Comment le pervers narcissique masque-t-il sa vulnérabilité ?
Ne pouvant satisfaire ses besoins, notamment celui de reconnaissance (qui est un besoin légitime chez l’être humain), limité par les apprentissages qu’il a faits enfant, sans créativité, il se centre sur le paraître et le regard de l’autre. Il se sent de cette manière avoir de la valeur.

Cette stratégie est fragile et n’a que peu de poids dans un équilibre sain. Elle vacille facilement au vue de la porosité du masque du paraître, et de l’imposture que cela représente. Mais pour lui, c’est un de ces seuls moyens de valorisation intrinsèque avec la destruction de l’autre qu’il lui donne l’illusion d’un sentiment de puissance.

La fragilité de la stratégie étant palpable et son narcissisme qu’il n’a pu soigner étant brûlé au 3ème degré, il détruit, de manière machiavélique avec son intelligence froide, tous ceux, dont il s’imagine dans son délire, susceptible de lui faire de l’ombre.

Paradoxe entre être et paraître : il veut être aimé, il ne s’aime pas. Il admire les qualités humaines des autres, il ne sait pas créer les siennes. Il vit au quotidien des frustrations énormes constitutionnelles qui activent une haine liée aux blessures narcissiques qui l’habitent. Et pour lesquelles il est dans l’impossibilité de remise en question car il a choisit de se mentir quant à sa nature (attitude préservatrice d’une vérité trop violente à intégrer).

Dans son mensonge, et incapable de se remettre en question (car tout s’écroulerait pour lui sinon, on parle notamment de “psychose blanche”), il use et abuse de stratégies de communication manipulatoires pour tenter de retourner les situations à son avantage et se dédouaner de ses responsabilités.